mercredi 30 août 2017

Tu aimeras.


"Tu aimeras le Seigneur ton Dieu... et ton prochain comme toi-même."
Qu'est-ce qu'aimer Dieu ? Qu'est-ce qu'aimer son prochain ?

Aimer son prochain c'est lui donner ce dont il a besoin, de manière générale comme de manière particulière (Si il a besoin qu'on l'écoute, qu'on soit patient avec lui, qu'on l'encourage, qu'on le nourrisse, qu'on l'accueille, qui lui exprime du respect, de la gentillesse...).

Aimer Dieu ce n'est pas lui donner ce dont il a besoin puisque Dieu n'a aucun besoin. Aimer Dieu, c'est recevoir de Lui sa vie, sa nature, son être, son amour, sa paix, ses pensées, son caractère, cette vie qui nous uni à Lui et nous transforme à son image... Ce qui nous permet alors de donner à notre prochain ce dont il a besoin.

Recevoir et donner. 

Nouvelle réforme

 Il nous faut faire un effort. Un effort sérieux dans une démarche humble, honnête et patiente. Un effort prolongé sur la durée. Un effort de réflexion et d'étude des Ecritures comme des mineurs creusent une mine d'or lentement mais surement. J'ai longtemps cru que dans les églises évangéliques on étudiait les Ecritures, mais ce n'est hélas pas le cas. On n'étudie pas, on apprends des doctrines établies que les dirigeants ont eux-mêmes appris et qu'ils transmettent sans se rendre compte de ce qui est faux. Des doctrines qui parfois plongent leurs racines jusque dans les erreurs du catholicisme ou des théories gnostiques des premiers siècles de "l'ère chrétienne", du livre d'Enoch ou des Esséniens. Des doctrines que l'on croit bibliques mais dont on n'a jamais vérifié l'exactitude. Et bien souvent d'ailleurs, on ne sait pas comment vérifier, on ne sait pas comment aborder une véritable étude, sans à priori, sans préjugé, sans postulat pré-établi, juste pour voir ce que veut vraiment dire un texte, parce qu'on ne nous l'a pas appris.

Nous avons tellement entendu de doctrines répétées sans approfondissement, sans explication, sans démonstration, sans connaissance du grec et de l'hébreu, sans faire la différence entre la révélation des Ecritures et les commentaires, les théologies diverses et les spéculations de toutes sortes. Des couches de sédiments véhiculées par des fleuves inintérrompu de prédications dans lesquels on ne peut plus distinguer ce qui est de la révélation et ce qui est des ajouts des mouvements historiques. Bien pire, on croit tellement que nos doctrines acquises sont la vérité biblique qu'il ne nous viendrait pas à l'idée une seconde qu'elles puissent être fausses, que l'on a mal interprété un certain nombre de passage des Ecritures, un certains nombre de termes dont on a perdu le sens depuis que l'on n'est plus enseigné par des hébreux de la seconde alliance.

Notre pensée a tellement été formatée qu'on a le plus grand mal à lire, à comprendre les Ecritures de manière saine, c'est-à-dire sans conviction posée à priori, sans être infléchi, influencé par les interprétations catholico-protestantes des textes, des couches de doctrines accumulées par les différents mouvements de l'Histoire de l'Eglise et du Judaisme. 

Une nouvelle réforme est en cours de nos jours. Elle nécessite non seulement de prendre conscience de nos habitudes d'églises qui n'ont aucun fondement biblique et donc n'ont pas lieu d'être continuéés ni pratiquées, des fonctionnements hiérarchiques erronées qui sont fondés sur le catholicisme (pape, évêques, prêtres-pasteurs) et non pas sur l'enseignement de Ieshoua de Nazareth (Jésus) et des apôtres, fonctionnements qui ne correspondent pas aux ministères bibliques – même si pour certains ils en reprennent les terminologies - mais aussi et avant tout de réaliser que nos convictions doctrinales ne sont pas conformes à l'enseignement des apôtres qui ont écrit le Nouveau Testament (du latin Novum testamentum = Nouvelle alliance).


Pour pouvoir bien comprendre le sens juste de la révélation des Ecritures que Dieu a transmis à l'Humanité, il va nous falloir mettre de côté nos à-prioris, nos convictions doctrinales qui fondent nos mouvements et faire un effort sérieux, humble et honnête d'étude approfondie des textes inspirés et remettre en question ce qu'on croit être vrai. Bien sûr, cela accompagné de la prière et du partage, cela va de soi. Partage dans des discussions bienveillantes, empruntent d'écoute, de respect et d'effort pour comprendre tel point de vue, tel argument, telle explication de texte et de contexte, sans jugement hâtif, sans mépris inutile, sans rejet stérile.  Soit nous faisons cet effort et nous co-oeuvrons au développement de l'Eglise de Ieschoua (Jésus), soit nous continuons dans ce faux christianisme catholico-protestant-évangélique qui a été développé et installé en s'écartant du sens véritable des Ecritures hébraïques. 

Conseil de lecture : 
"Le besoin de réforme de l'Eglise aujourd'hui." en pdf : ici
"Le christianisme paganisé" de Frank Viola.
"Le Christ hébreux" de Claude Tresmontant.
"La subversion du christianisme" de Jacques Ellul.
"La vie normale de l'église" de W. Nee.

jeudi 24 août 2017

Conseil de lecture : Jérusalem, biographie.


L'histoire de Jérusalem, un livre remarquable.

L'auteur, Simon Sebag Montefiore, historien formé à Cambridge et plusieurs fois primé pour ses biographies, dépeint ici une fresque historique stupéfiante d'une grande précision, allant de l'époque du Roi David où Jérusalem était une petite citadelle dans les montagnes de Canaan, pas encore une ville, jusqu'à la guerre des « Six Jours » en 1967.

Ce que j'en retiens... Combien les judéens ont souffert par la violence sans mesure des soldats romains lors de la destruction du temple par Titus en 70. Combien ils ont souffert ensuite du rejet et du mépris par les catholiques romains.

Comment les musulmans qui ont repris Jérusalem aux catholiques romains ont protégés les juifs contre ces derniers, leur redonnant des droits qu'on leur avaient ôté tout en les dominant.

Combien il fut difficile d'établir l'Etat d'Israël au XXe siècle. Combien il y eu d'opposition, de combats, d'attentats (y compris les attentats terroristes des organisations juives contre les britanniques en place). Combien il fallut de guerres et de négociations politiques.

Combien les juifs ont cherché de compromis, se voulant conciliant pour un partage des terres entre arabes et juifs au XXe siècle, combien les arabes ont refusé, ne voulant qu'il n'y ait ne serait-ce qu'un foyer national juif. Combien ils ont voulu avant tout les exterminer (soutien à Hitler, guerre de 1948/1949).

Que les sionistes n'étaient pas toujours d'accord sur les moyens à mettre en oeuvre pour aboutir à un état hébreu, les uns préférant la diplomatie, les autres employant les armes.

Que les arabes - de la Syrie, de l'Irak, de la Jordanie - n'étaient pas toujours uni contre les juifs, se concurrençant pour dominer la région et la ville, certains acceptant les propositions des anglais et de l'ONU pour un partage des terres, d'autres les refusant catégoriquement.

Comment les anglais n'ont pas soutenu jusqu'au bout le projet sioniste, comment les français voulaient une part pour leur empire (à l'instar de l'amérique du Nord et de l'Asie), comment le président américain Harry Truman a pesé en faveur de la création de l'Etat d'Israël, comment Joseph Staline fut le premier à reconnaître l'état hébreu officiellement.

A la lecture de ce livre, on comprend mieux l'histoire incroyable de cette ville, on comprends mieux ce qui se passe aujourd'hui. Plus de 600 pages, un régal à lire. Comme mon coeur s'est davantage attaché au peuple d'Israël et à Jérusalem après cette lecture passionnante et honnête. « Au commencement... il y eut un soir, il y eut un matin... » (Genèse 1), cela commence toujours par un soir, sombre, cela fini par un matin, lumineux. L'histoire avance, l'avenir est un soleil levant, une étoile du matin.

Un livre des éditions Calmann-Lévy.

mercredi 16 août 2017

Qu'est-ce que connaître ?

"La vie éternelle, c'est qu'il te connaisse..." - Mais qu'est-ce que connaître ? 
"L'Homme est fait pour connaître Dieu. Et connaître Dieu, ce n'est pas savoir des choses sur Dieu..." Serge Tarassenko. Un auteur à écouter attentivement... 
(Voir aussi le site de ses conférences : unbleuciel.org)